Le rappeur Kasper, que beaucoup connaisse grâce à son excellent album Prison d’or, est de retour au devant de la scène hip-hop québécoise, mais cette fois-ci, c’est en tant qu’entrepreneur! En effet, le rappeur de la Rive-Sud de Montréal s’apprête à lancer un nouveau service de vente en ligne pour l’industrie musical d’ici et d’ailleurs.

La nouvelle plateforme de vente en ligne que nous propose Kasper, Ritchy Bouzi de son vrai nom, sera très similaire au géant du web iTunes. Une première au Québec qui permettra aux artistes émergents et établis de distribuer leurs musiques à leurs fans d’une façon beaucoup plus simple. La nouvelle plateforme est accessible directement sur le site Journal du Hip Hop, dès aujourd’hui. Afin d’avoir plus de détails sur ce nouveau service, nous avons discuté avec Kasper afin qu’il nous explique plus en détails comment ce service de vente de musique en ligne va fonctionner exactement.

Présentation: Qui est le rappeur Kasper?

Je dirais en toute humilité, que Kasper est un artiste ordinaire qui a le privilège de travailler dans un domaine extraordinaire. C’est aussi simple que ça.

Peux-tu nous décrire un peu ton nouveau service qui est maintenant disponible sur le site médiatique que tu as fondé…Le Journal du Hip Hop (JDHH) ?

C’est le même principe que I-tunes, qui a été la première plate-forme a contournée les méthodes classiques de distribution physique. Dorénavant, les artistes de partout à travers le monde pourront vendre leur musique en se servant de la distribution digitale du journal du hip hop. Mon équipe et moi en sommes vraiment fiers.

Qu’est-ce qui t’as incité à lancer un service similaire à iTunes ?

C’est un cousin de la famille qui m’a proposé de lancer ce service. Je me suis dit pourquoi pas !? J’en ai parlé à mon programmeur et il a commencé les démarches.

 À qui s’adresse ce nouveau service ?

Les maisons de disques, les Dj’s et les artistes sont les seuls qui peuvent vendre de la musique via la boutique en ligne. Mais pour clairement répondre à ta question, je dirais que ce service s’adresse à tous les artistes signés ou indépendants qui travaillent d’arrache pied pour gagner leur vie en faisant ce qu’ils aiment. Ce n’est pas facile de vendre des disques de nos jours et c’est encore moins facile de décrocher des contrats avec des bonnes maisons de disques. La bonne nouvelle c’est que maintenant, il suffit juste de préparer ton produit, le mettre en ligne et d’inciter tes fans à se le procurer de manière simple, rapide et efficace. JDHH est là pour ça!

Qu’est qui différencie ton service aux autres services de vente de musique en ligne ?

La différence c’est qu’on offre un service complet. En 2016, les artistes ont tellement de plateformes à leur disposition que ça en devient étourdissant pour les consommateurs. Avec JDHH, tu peux littéralement tout faire sur une seule plateforme. Mettre tes vidéos, audios, entrevues, tes mixtapes gratuites et vendre tes albums et singles. Pour quelqu’un qui est dans le game depuis des années, peut-être que ça ne représente pas grand chose. Mais pour les jeunes qui débutent leur carrière sans budget et sans deal, c’est quelque chose d’énorme. Avoir un site web personnalisé de qualité peut coûter des centaines voir même des milliers de dollars mais sur JDHH, tout est gratuit. Tu n’as qu’à t’inscrire et bâtir ta page avec ta bio et ton propre contenu que tu peux donner et/ou vendre. Ce qui est l’équivalent d’avoir son site web.

De plus, l’artiste n’a pas besoin de rentrer en contact avec JDHH pour vendre son produit et encaisser les profits. Une fois qu’il est inscrit, il n’a qu’à entrer le email de son compte paypal, ajouter le produit qu’il désire vendre et à partir de là, il pourra suivre l’évolution de ses ventes et en effectuer la gestion via l’onglet “Produits à vendre” de la boutique. À la fin de chaque mois, l’artiste recevra un virement des sommes qui lui sont dues par email et le tour est joué.

Quelles sont les principales difficultés auxquelles tu as fait face lors de la mise en place de ce nouveau projet ?

Notre plus gros défi a été de nous assurer que notre service soit aussi efficace que celui de Itunes et selon nous, c’est mission accomplie.

Quel impact est-ce que tu vises avec ce projet ?

Y’a une phrase qui dit “Quand t’as faim, tu vas manger”. Ce que je veux dire c’est que si un artiste souhaite être rémunéré pour un projet spécifique bah voilà une opportunité de plus de gagner des sous. Je vise aucun impact en particulier. Je propose un service que j’aurai aimé qu’on me propose à mes débuts quand j’ai commencé en 2006 en tant que rappeur.  J’suis conscient que c’est pas tout le monde qui a le sens des affaires et que certains diront “Ha bah je suis déjà sur iTunes alors pourquoi aller là-dessus ?” Dire un truc pareil, c’est comme dire “J’ai assez d’argent dans mon compte en banque, je n’en veux pas plus”.

Quand aura lieu le lancement ce nouveau service de vente en ligne ?

Au moment où on se parle, le système est déjà en place et prêt à être utilisé.

Un conseil pour les jeunes rappeurs qui veulent percer dans le milieu ?

Premièrement, je considère que je suis moi-même encore sur la voie de la réussite.

Ceci étant dit, le meilleur conseil que je peux donner aux plus jeunes rappeurs, outre que la patience et la persévérance, c’est de se concentrer à peaufiner leur art: travailler les textes, les flows, la voix, la performance et, le plus important de tous, trouver son identité.

Pour finir, quels sont tes projets futurs, pour toi et Le Journal du Hip-Hop ?

Il y a tellement de choses à venir que je pourrais passer des heures à en parler, mais je préfère ne rien dire et tout simplement agir. Rien ne passera inaperçu.

 

Magasinez dès maintenant sur LA BOUTIQUE de JDHH.