*Contrairement à l’article de Funkeishadelic, cet article sur D’Angelo sera objectif.  :b De toute façon, au final, ça revient au même!!!*

Paris, le 1er février 2012 – Le chanteur et musicien tant attendu a su prouver que le temps ne l’a ni vieilli, ni usé. Je dirais même qu’il en est sorti meilleur. D’Angelo a démarré le show avec Devil’s pie en version doublement rythmé, -titre de son 2ème album Voodoo– pour animer la foule. En effet, celle-ci a réagi avec spontanéité et en poussant des cris de joie (et de délivrance..). Michael Eugene Archer, de son vrai nom, a su réconforter les fans avec ses chansons Cruisin’, Feel like makin’ love, Higher, Brown sugar, Jonz in my bonz, Sh*t, damn, motherf*cker et… oui mesdemoiselles… le Fameux (Untitled) How does it feels !!! Seulement, il a plutôt chantonné ce titre et invité l’audience à chanter le refrain. Malgré tout, on a pu savourer sa superbe voix qu’il manipule à merveille!!! Et non… pas de version vidéoclip si ça vous intéresse, il est resté sagement sur le synthétiseur.

On a eu le privilège d’écouter en direct quelques unes de ses nouvelles créations à saveur funk/soul/soft rock dont que Sugar Daddy. D’ailleurs, il semble que son 3ème album sera en vente dès mars 2012. D’Angelo a également interprété Space Oddity de Davie Bowie, interprétation à laquelle je lève mon chapeau!

Je lève aussi mon chapeau à l’énergie que dégage cet artiste à travers ses déhanchements, à travers la guitare, le piano, le micro. En parlant de guitares, les 3 guitaristes sur scène (incluant D’Angelo) ont réussi haut la main a épater la foule et a amplifier la touche funk.

Beau concert, beau talent. D’Angelo funked that comeback!!! Toutefois, le Zénith de Paris n’était pas la meilleure salle de concert pour le grand retour de D’Angelo, il aurait fallu une plus petite salle et une meilleure acoustique à mon avis.

Je sais que “It’s all about D’Angelo”, mais je ne peux passer sous silence la présence du retraité joueur de la NBA, Chris Webber !!! Il est venu supporter le grand chanteur. De plus, je dois faire mention de l’artiste qui assurait la première partie, que tous les spectateurs semblent avoir mis aux oubliettes. Et pourtant…

Il s’agit de Jean Grae, qui a attiré mon attention par son talent de rappeuse et son attitude “hard and real”. Née en Afrique du Sud, cette états-unienne est bien connue sur la scène du hip hop underground de New York depuis des années. Elle a travaillé, entre autres, avec Talib Kweli et 9th Wonder. À découvrir si ce n’est pas fait.

Bon, trêve de lecture! À l’écoute!

 

La Cosmopolite

Medley

Nouvelle chanson – Sugar Daddy (Est-ce Funkeishadelic la choriste?…)

Jean Grae – U & me & everyone we know.